Suite aux questions soulevées jour 11, c'est celle de l'autocensure qui émerge : l'autocensure présumée de l'expérimentateur (qui oserait ou non réaliser certaines actions) est redoublée lors de l'écriture des sets de consignes. Comment inviter, susciter, sans autorité ? ou, au contraire, jouer avec ce rapport d'autorité (Djamel travaille en ce sens).
L'enjeu du Laboratoire de la Dérive Protocolaire est de confronter des systèmes de règles divergeant. Un paradoxe émerge alors : comment permettre à nos expérimentateurs d'atteindre un état de conscience particulier, faisant fi des regard extérieurs, sans pour autant être dans de la manipulation ? Trois pistes se dessinent : mettre en place de la progression dans les indications, insérer le set dans une fiction, ou enfin mettre en avant l'aspect collectif. Dans ce dernier cas, ce n'est plus l'individu qui prône mais le groupe.